Photo École des Sables - Le Sacre du printemps - Maarten Vanden Abeele. © Pina Bausch Foundation.

Photo École des Sables - Le Sacre du printemps - Maarten Vanden Abeele. © Pina Bausch Foundation.

Pina Bausch Foundation + École des Sables + Sadler's Wells

common ground[s]
Germaine Acogny, Malou Airaudo

Le Sacre du printemps
Pina Bausch

5 - 8 octobre 2022
Théâtre Maisonneuve, Place des Arts

 

Durée

1 h 35 incluant un entracte
common ground[s] : 30 min.  \  entracte : 30 min.  \  Le Sacre du printemps : 35 min. 

Rencontre avec les artistes

Mercredi 5 + vendredi 7 octobre
dans le Foyer Jean-Gascon du Théâtre Maisonneuve

 

Fiere partenaire Hydro Québec

 

 

Pierre Des Marais


Bonsoir à tou·te·s, 

Loin d’être un long fleuve tranquille, ces dernières années  nous ont poussé à s’adapter, innover, se lancer dans le vide. Et à chaque fois, vous étiez au rendez-vous, prêts à accueillir les artistes et la danse à bras ouverts. Votre énergie nous donne  confiance et  nous sommes déterminés à vous choyer, cher  public, avec une saison anniversaire  à l’image de ces  25 dernières années de danse et d’émotions que nous avons vécues ensemble.   

Cette semaine nous lançons cette 25e saison  en grand avec un  spectacle d’ouverture qui rend hommage à la grande Pina Bausch et à son chef-d'œuvre incontournable  Le Sacre du printemps.  Un Sacre unique puisque la chorégraphie de 1975 a repris vie au  Sénégal dans le corps de 32 danseur·se·s du continent africain. 

Lorsque Germaine Acogny, fondatrice de l'École des Sables, a vu pour la première fois Le Sacre du printemps de Pina Bausch, elle a eu l'impression qu'il s'agissait d'un rite africain. Et effectivement, c’est incroyable à quel point la magie de Pina opère si naturellement sur ces danseur·se·s africains. Nous sommes fébriles de voir avec vous, le résultat d’un projet de transmission si exceptionnel.   

Sans oublier la  première partie de cette soirée  :  une rencontre émouvante entre Germaine Acogny et Malou Airaudo, deux femmes remarquables qui s'apprivoisent sous nos yeux.

Bon spectacle !  

Bonne 25e saison ! 



Pierre Des Marais — Directeur artistique et général
 

RECONNAISSANCE TERRITORIALE

Danse Danse reconnait que l’endroit où nous nous trouvons fait partie du territoire traditionnel et non cédé des Kanien’keha:ka. Nous honorons la présence continue des peuples autochtones sur le territoire Tiohtiá:ke (Montréal) qui a longtemps servi de lieu de rencontres et d’échanges entre les nations. Dans le respect des liens avec le passé, le présent et l’avenir nous remercions les peuples autochtones de nous rappeler l’importance de vivre en harmonie avec soi, avec les autres et avec la nature et nous sommes reconnaissants de pouvoir présenter des oeuvres d’art vivant à Tiohtiá:ke.

Danse Danse

Équipe

Directeur artistique et général Pierre Des Marais. Directrice, comptabilité et administration Kim Hoang, CPA, CGA. Directeur de production Hervé Holdrinet. Directrice, communications-marketing Hélène Nadeau. Conseillère, communications-marketing Julia Giehler. Chargée de communications Mélanie Boisliveau. Relations de presse Sheila Skaiem. Réseaux sociaux Ariane Laget. Responsable, marketing numérique Anthony Cavigny. Responsable, inclusion et accessibilité Claire Oliver. Responsable, services scolaires Lola Jegu. Responsable des projets spéciaux et adjointe à la direction générale Evelyne Fournier. Responsable, Philantropie et partenariats Mihaela Machiodache. Responsable, relation client, billetterie et administration Marie Laporte. Techniciens de scène Le Regroupement des techniciens de scène du Québec.


Conseil d'administration

PRÉSIDENTE Emmanuelle Poupart, Associée – McCarthy Tétrault S.E.N.C.R.LVICE-PRÉSIDENTE Michèle Meier, MBA, ASC, Directrice des Communications et du Marketing - Musée des beaux-arts de MontréalTRÉSORIER Thierry Pejot-Charrost, CPA, Vice-président, audit interne et gestion des risques – Transat A.T. Inc. ADMINISTRATEURS Anik Bissonnette, Directrice artistique - École supérieure de Ballet du QuébecChantal Bouvier, Présidente-directrice générale - CEO - Le Cercle des présidents du QuébecJulie-Anne Côté, Consultante en muséologie. Pierre Des Marais, Directeur artistique et général – Danse DanseKarla Étienne, Directrice générale, Assemblée canadienne de la danseJonathan Lachapelle, CFA, Vice-président, Investissements – Fednav Holdings IncSébastien Leblond, Cofondateur, Président et chef de la Direction - Capital Rain MKRS Inc. Lucy Riddell, Vice-présidente - Fondation R. Howard WebsterNathalie Seïde, MBA, Pl. Fin Conseillère principale, Intégration et Mise en œuvre marketing - Desjardins.

Comité consultatif, communications et marketing

Michèle Meier, MBA, ASC, Directrice des communications et du marketing - Musée des beaux-arts de MontréalDelphine Hareux, Directrice, marketing et expérience client - BDC Banque de développement du CanadaIsabelle Brosseau, Directrice des programmes - Rouge 107,3.


Partenaires

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Photo Pierre Des Marais © Julie Artacho.

Entretiens avec Germaine Acogny, Malou Airaudo, Salomon Bausch et Alistair Spalding

Treize années se sont écoulées depuis la mort de Pina Bausch, mais ce programme s'inspire de son esprit pionnier. Ce n'est que la quatrième fois qu'un groupe de danseur·se·s autre que sa compagnie d'origine, le Tanztheater Wuppertal, danse son révolutionnaire Sacre du printemps, la première fois qu'il est interprété par un ensemble spécialement recruté et la première fois qu'il est interprété par des danseur·se·s de pays africains.  

[...] 

L'idée de cette version du Sacre est [...] venue de la Pina Bausch Foundation, qui s'est engagée à maintenir l'œuvre de Bausch en vie, à la fois en préservant des archives et en encourageant de nouvelles compagnies à jouer et à explorer les créations sous la supervision de danseur·se·s qui ont travaillé avec la chorégraphe elle-même. 

Salomon Bausch, fils de Bausch et président de la Fondation, estime que ces « projets de transmission » contribueront à mieux faire comprendre l'un des corpus d'œuvres les plus significatifs et importants du XXe siècle. […] « Nous avons besoin de ces nouveaux projets où nous essayons de provoquer et d'apprendre de nouvelles choses, de faire ce que nous n'avons jamais fait auparavant. » 

[...] 

Cette coproduction entre la Fondation, l'École des Sables et le Sadler's Wells de Londres a permis de recruter des danseur·se·s de 14 pays africains pour interpréter l'œuvre. Plus de 200 danseur·se·s ont soumis des cassettes d'audition vidéo à Josephine Ann Endicott et Jorge Puerta Armenta, anciens interprètes du Tanztheater Wuppertal, chargés de cette mise en scène. Ensuite, 137 personnes ont été invitées à participer à des ateliers au Burkina Faso, au Sénégal et en Côte d'Ivoire, où elles ont appris des extraits du matériel et où une distribution finale de 38 personnes a été choisie. Le processus de répétition a alors commencé pour de bon.  

[...] 


Le duo common ground[s] est né parce que Salomon Bausch voulait qu'il y ait quelque chose de nouveau dans le programme. « Il s'agit de la rencontre de deux femmes pour savoir où elles en sont dans leur vie, ce qu'elles ont vécu, ce qu'elles ont à se dire », explique Germaine Acogny. [Pour] Malou Airaudo, qui a 74 ans, [...] la création de la pièce a été assez simple. « Nous n'avons pas parlé de la chorégraphie. C'est arrivé comme ça. Elle a fait un solo et j'ai fait mon solo et ensuite nous l'avons fait ensemble, c'était très doux, très calme en quelque sorte [...] »  

Le respect et l'amour sont à l'origine de ce programme aventureux qui, à la fois, rend hommage à l'héritage de Bausch et pose des jalons pour la présentation de son œuvre à l'avenir. Il permet également à des danseur·se·s de pays africains d'explorer l'œuvre de Bausch pour la première fois - et au public européen de les voir à l'œuvre. 

Comme le fait remarquer Alistair Spalding, directeur artistique et directeur général de Sadler's Wells : « il s'agit vraiment d'un échange. Il emmène ce répertoire sur un continent où il n'a jamais été vu auparavant. Et nous avons la chance de voir différents danseur·se·s apporter un esprit différent à la chorégraphie de Pina. Ce projet suscite une passion très forte. Il ne s'agit pas seulement de danser dans une pièce de danse, c'est bien plus que cela. C'est une occasion pour ces danseur·se·s de faire l'expérience d'une aventure qu'ils n'ont jamais eu l'occasion de vivre auparavant. » 

[...] 

 

— extraits d'échanges avec la journaliste et écrivaine Sarah Crompton sur les idées qui sous-tendent ce double programme.

common ground[s]
Germaine Acogny, Malou Airaudo
+
Le Sacre du printemps
Pina Bausch 


L'idée d'échange est au cœur de ce programme en deux parties qui marque la première collaboration entre la Pina Bausch Foundation (Allemagne), l'École des Sables (Sénégal) et Sadler's Wells (Royaume-Uni). 

Cette production aurait dû être inaugurée en mars 2020 au Théâtre National Daniel Sorano (Dakar, Sénégal), suivie de représentations en plein air au Centre Culturel Blaise Senghor (Dakar, Sénégal). Cependant, quelques jours avant la première, les représentations ont été annulées car les gouvernements du monde entier ont interdit les rassemblements publics et ont commencé à fermer leurs frontières en raison de la pandémie de coronavirus.  

Avant de rentrer chacun chez soi, les danseur·se·s interprètent le Sacre une dernière fois, sur une plage sénégalaise au coucher du soleil. Le cinéaste Florian Heinzen-Ziob, qui documentait les répétitions, filme cet instant unique. De là est né le film Dancing at Dusk: A Moment with Pina Bausch’s The Rite of Spring présenté par Danse Danse en webdiffusion en octobre 2020.

La tournée du programme double common ground[s] + Le Sacre du printemps a repris à l’automne 2021 et se rend maintenant dans les salles du monde entier.

common grounds[s] 

Pour réactiver l’héritage de Pina Bausch avec quelque chose de complètement nouveau, la Pina Bausch Foundation a également eu l’idée d’une création originale de Germaine Acogny, « la mère de la danse africaine contemporaine » et fondatrice de l'École des Sables, et Malou Airaudo, ancienne membre du Tanztheater Wuppertal Pina Bausch.

L’œuvre émerge d’une rencontre douce et simple entre deux traditions, deux destins, deux histoires personnelles. Ces deux artistes de plus de 70 ans ont été intimement liées à l’œuvre de Pina Bausch et continue de porter en elles son héritage, sa passion et sa vision de la danse. Ces femmes remarquables, toutes deux chorégraphes, professeures et mères, collaborent pour créer et interpréter un duo où s’entremêlent avec poésie leurs riches expériences de danse et de vie.   

Cochorégraphes et danseuses Germaine Acogny, Malou Airaudo  
Compositeur Fabrice Bouillon LaForest. 
Conceptrice des costumes Petra Leidner. 
Concepteur des éclairages Zeynep Kepekli. 
Dramaturge Sophiatou Kossoko. 

Musicien.ne.s  
Basse Adam Davis, Carlota Margarida Ramos.
Violoncelle Ana Catarina Pimentel Rodrigues, Mariana Silva Taipa.
Alto Wei-Chueh Chen, Alejandro Vega Sierra.
Violon Nicolas Lopez, Ana Maria Sandu, Alexandru-Adrian Semeniuc.
Clavier Fabrice Bouillon LaForest.

Chef d'orchestre Prof. Werner Dickel.
Ingénieur du son Christophe Sapp.
Mixage en direct Tristan Assant, Fabrice Bouillon LaForest.

Durée 30 min.

Le Sacre du printemps 

Le Sacre du printemps de Pina Bausch (1975) sera dansé par une distribution spécialement constituée de 32 danseur·se·s originaires de pays africains. Fidèle à la composition de Stravinsky, cette œuvre phare examine l'inflexibilité de l'histoire de l'humanité. Elle met en scène un rituel, le sacrifice d'une « élue » faisant passer la saison de l'hiver au printemps.

La chorégraphie reste identique à celle de 1975,  mais ce sera différent  ! Avec leur large éventail de parcours et de techniques à la fois contemporaines et traditionnelles, ces danseur·se·s africain·e·s nourrissent l’œuvre avec leur énergie brute et viscérale. C’est ce qui rend cette création unique, à la fois si familière et insolite. 

Chorégraphie Pina Bausch.
Musique Le Sacre du printemps Igor Stravinsky. Chef d'orchestre Pierre Boulez. The Cleveland Orchestra, 1969.
Décor et costumes Rolf Borzik.
Collaboration Hans Pop.
Première mondiale le 3 décembre 1975 à l'Opéra de Wuppertal.

2021 Remise en scène
Directeur·ice·s artistiques Josephine Ann Endicott, Jorge Puerta Armenta, Clémentine Deluy.
Répétiteur·ice·s Çağdaş Ermiş, Ditta Miranda Jasjfi, Barbara Kaufmann, Julie Shanahan, Kenji Takagi.

Interprètes Rodolphe Allui (Côte d’Ivoire), Sahadatou Ami Touré (Bénin), Anique Ayiboe (Togo), D’Aquin Evrard Élisée Bekoin (Côte d’Ivoire), Gloria Ugwarelojo Biachi (Nigeria), Khadija Cisse (Sénégal), Sonia Zandile Constable (Afrique du Sud), Rokhaya Coulibaly (Sénégal), Inas Dasylva (Sénégal), Astou Diop TOUSA (Sénégal), Serge Arthur Dodo (Côte d’Ivoire), Franne Christie Dossou (Bénin), Estelle Foli (Togo), Aoufice Junior Gouri (Côte d’Ivoire), Lucény Kaabral (Cap-Vert), Zadi Landry Kipre (Côte d’Ivoire), Bazoumana Kouyaté (Mali), Profit Lucky (Nigeria), Vuyo Mahashe (Afrique du Sud), Baracar Mané (Sénégal), Vasco Pedro Mirine (Mozambique), Stêphanie Mwamba (République démocratique du Congo), Florent Nikiema (Burkina Faso), Shelly Ohene-Nyako (Ghana/Suisse), Brian Otieno Oloo (Kenya), Harivola Rakotondrasoa (Madagascar), Oliva Randrianasolo NANIE (Madagascar), Asanda Ruda (Afrique du Sud), Amy Collé Seck (Sénégal), Pacôme Landry Seka (Côte d’Ivoire), Gueassa Eva Sibi (Côte d’Ivoire), Carmelita Siwa (Bénin), Amadou Lamine Sow (Sénégal), Didja Kady Tiemanta (Mali), Aziz Zoundi (Burkina Faso). 

Remerciements Korotimi Barro, Vuyo Mahashe, Tom Jules Sammie, Armel Gnago Sosso-Ny.

Durée 35 min.

Production Pina Bausch Foundation, École des Sables et Sadler's Wells.

Coproduction le Théâtre de la Ville, Paris; Les Théâtres de la Ville de Luxembourg; Holland Festival, Amsterdam; Festspielhaus, St Pölten; Ludwigsburg Festival; Teatros del Canal de la Comunidad de Madrid; Adelaide Festival et Spoleto Festival dei 2Mondi.

Financement la Fondation culturelle fédérale allemande, le ministère de la Culture et des Sciences du Land allemand de Rhénanie-du-Nord-Westphalie et le Fonds international de coproduction du Goethe-Institut, avec le soutien du Tanztheater Wuppertal Pina Bausch.

Équipe technique

Chef de production Adam Carrée.
Chargée de production en tournée Imogen Clarke.
Régisseur de la compagnie Marius Arnold-Clarke.
Régisseur de la compagnie Laye Kane.
Chef de plateau Ben O'Grady.
Ingénieur du son Dan Harmer.
Responsable des costumes Anne-Marie Bigby.
Électricien de production Joe Pilling.
Technicien de scène Hex Emalia.
Ostéopathe Alexandra Haydon.
Costumière Petra Leidner.
Assistantes aux costumes Mariola Kopczynski (Dakar), Silvia Franco (Wuppertal).

Direction de production (au Sénégal) Gacirah Diagne, Association Kaay Fecc (Papa Abdoulaye Faye, Mamadou Coumba Diouf, Francis S. Gomis, Jean Louis Junior Gomis, Ouleymatou Niang).
Direction technique de la production (au Sénégal) Abdou Diouf (pour Les Ateliers Abdou Diouf).
Partenaires d'audition (en Côte d'Ivoire, au Burkina Faso et au Sénégal) Ange Aoussou (pour la Compagnie Ange Aoussou), Salamatou Diene (pour CDC - La Termitière) et Gacirah Diagne (pour l'Association Kaay Fecc).
Tournage Fontäne Film : Florian Heinzen-Ziob (réalisateur et monteur), Enno Endlicher (directeur de la photographie), Armin Badde (ingénieur du son) et Igor Novic (caméraman supplémentaire).
Photographie Maarten Vanden Abeele.

Remerciements Petra Boettcher, Keyssi Bousso, Stefan Brinkmann, Ismaël Dia, S. E. M. Abdoulaye Diop, Denise Fertig, Theowen Gilmour, Dr. Massamba Guèye, Dirk Hesse, Hochschule für Musik und Tanz Köln (Wuppertal), Lani Huens, Anne Teresa de Keersmaeker, Daniel King, Nassy Konan, Abdoulaye Koundoul, Folkwang Universität der Künste, Claudia Lüttringhaus, Pascal Moulard, Abdoul Mujyambere, Balla Ndiaye, Birane Niang, Nicole Pieper, Gráinne Pollak, Madeline Ritter, Chelsea Robinson, Sahite Sarr Samb, Mohamed Y. Shika, Gabriel Smeets, Felicitas Willems, Laura-Inès Wilson, Wuppertaler Bühnen.

Pina Bausch Foundation

La Fondation Pina Bausch perpétue l'héritage artistique de la danseuse et chorégraphe Pina Bausch. Son fils Salomon Bausch a fondé cette fondation à but non lucratif peu après sa mort en 2009 afin de rendre son œuvre accessible et tangible pour les danseur·se·s du monde entier, les différents publics et les nouvelles générations. L'accent est mis sur la répétition et l'interprétation des pièces de Pina Bausch, ainsi que sur la découverte physique de son œuvre dans le cadre d'ateliers. À cette fin, la Fondation transmet les chorégraphies de Pina Bausch aux danseur·se·s et aux compagnies du monde entier et collabore avec des universités. Elle développe également un processus de formation pour les directeur·ice·s de répétition et des stratégies artistiques afin de préserver la connaissance unique des chorégraphies et de leur processus de répétition pour l'avenir.

L'une des tâches fondamentales de la Fondation est de rendre accessible le vaste matériel de l'héritage artistique de Pina Bausch par le biais d'archives numériques. Les archives de Pina Bausch, qui comprennent des photographies et des enregistrements vidéo ainsi que des documents écrits sur la création des pièces, servent de ressource de connaissances qui sont utilisées encore et encore lors des répétitions et des remises en scène. Depuis novembre 2021, les premiers documents sont accessibles au public dans le monde entier dans les archives en ligne sur pinabausch.org. Les archives en ligne sont constamment enrichies de nouveaux matériaux et pièces.

Équipe

Directeur exécutif
Salomon Bausch.
Directeur général Simone Rust.
Chef de projet Gertraud Johne.
Éducation et médiation Kathrin Peters.

École des Sables

L'École des Sables est un centre international de danses africaines traditionnelles et contemporaines, une école d'enseignement théorique et pratique, un laboratoire de recherche, un espace de rencontres et d'échanges, de conférences et de résidences artistiques. 

L'école est dédiée à la formation professionnelle des danseur·se·s de toute l'Afrique aux danses africaines traditionnelles et contemporaines. Ses objectifs sont de professionnaliser les danseur·se·s africain·e·s, afin qu'ils puissent vivre de leur art, et d'encourager la communication et la collaboration entre les danseur·se·s, les chorégraphes et les compagnies d'Afrique et du reste du monde ; en bref, de développer et de promouvoir la danse africaine contemporaine. Depuis 1998, l'école organise régulièrement des ateliers de formation professionnelle réunissant des danseur·se·s et chorégraphes d'Afrique, de la diaspora africaine et du monde entier. 

L'École des Sables a été créée en 1998 par Germaine Acogny, considérée comme « la mère de la danse africaine contemporaine », et son mari Helmut Vogt. Germaine Acogny est l'ancienne directrice de Mudra Afrique (1977-1982), une école panafricaine fondée par Léopold Sedar Senghor et Maurice Bejart, dont l'objectif est de donner une formation professionnelle aux danseur·se·s et citoyen·ne·s africain·e·s afin de les rendre responsables et autonomes à travers cet art. 

Équipe

Fondateur
·ice·Germaine Acogny et Helmut Vogt.
Gérant Helmut Vogt. 
Directeur technique de production Didier Delgado.
Production Stan Mandef, Mame Bousso MBaye.
Coordinateur Paul Sagne.
Casting/conseil Patrick Acogny.
Comptabilité Phillipe Bocandé.
Communication Eleine de Graça-Sccientia.

Sadler's Wells

Sadler's Wells est une organisation créative de premier plan, basée à Londres, qui se consacre à la création de la danse et possède un héritage théâtral de plus de trois siècles. Depuis 2005, Sadler's Wells a créé des productions de danse primées, des coproductions et des projets de tournée en collaboration avec son portefeuille d'artistes associés, ainsi qu'avec des compagnies de danse et des partenaires internationaux.

Parmi ces productions, citons PUSH de Russell Maliphant avec Sylvie Guillem ; Polaris de Crystal Pite avec Thomas Adès ; Gravity Fatigue, mis en scène par le créateur de mode Hussein Chalayan ; Sutra de Sidi Larbi Cherkaoui et le sculpteur Antony Gormley ; Le Lac des cygnes/Loch na hEala de Michael Keegan-Dolan ; des productions de la compagnie Acosta Danza de Carlos Acosta ; Pure Dance de Natalia Osipova ; BLKDOG de Botis Seva, lauréat du prix Olivier ; et A Quiet Evening of Dance de William Forsythe.

Sadler's Wells joue un rôle important dans le développement de la danse, en présentant des œuvres innovantes et inspirantes au public du monde entier. Au cours des 15 dernières années, il a créé 56 productions qui ont été appréciées par 2,2 millions de personnes, avec plus de 2 500 représentations données dans 388 lieux dans 48 pays. Les productions de Sadler's Wells ont été présentées dans certains des théâtres et festivals les plus prestigieux du monde, tels que l'Opéra de Sydney, le Lincoln Center's White Light Festival à New York, le National Centre for Performing Arts à Pékin, le Chekhov International Theatre Festival à Moscou et le Santiago a Mil International Festival au Chili.

En 2020, le Sadler's Wells a présenté Message In A Bottle, une production du Sadler's Wells et d'Universal Music UK par Kate Prince, basée sur les chansons de Sting. En 2021, Le Sacre du printemps + common ground[s] a été présenté en première mondiale, en partenariat avec la Pina Bausch Foundation et l'École des Sables.

Équipe

Directeur artistique et chef de la direction
Alistair Spalding CBE.
Productrice exécutive Suzanne Walker.
Responsable de la production et des tournées Bia Oliveira.
Productrice principale Ghislaine Granger.
Assistantes de production Hannah Gibbs, Sophie Delahaye.
Productrice de tournée Aristea Charalampidou.
Responsable du marketing Jordan Archer.
Attachée de presse Laura Neil.

Pina Bausch

Pina Bausch Photo © Wilfried KrügerPina Bausch est née à Solingen en Allemange en 1940 et décédée à  Wuppertal en 2009. Elle a entrepris sa formation en  danse et acquis son excellente technique à l’école  Folkwang d’Essen, sous la direction de Kurt Jooss. Peu  de temps après avoir été engagée comme chorégraphe  par Arno Wüstenhöfer, directeur des théâtres de Wuppertal,  en automne 1973, elle donne à l’ensemble le nom de  Tanztheater Wuppertal. Sous ce nom, la compagnie,  plutôt controversée au départ, a acquis peu à peu une  renommée internationale. Elle propose un alliage de poésie et d’éléments de la vie quotidienne qui a influencé  de façon décisive l’évolution de la danse à l’échelle  internationale. Lauréate des prix et des honneurs les plus  prestigieux du monde, Pina Bausch est une des plus grandes chorégraphes de notre époque. 

Germaine Acogny

Germaine Acogny Photo © Association Jant-Bi

Germaine Acogny, danseuse, professeure et chorégraphe française d'origine sénégalaise, est connue comme la « mère de la danse africaine contemporaine ». Elle a étudié à l'École Simon Siegel à Paris et a créé son premier studio de danse à Dakar en 1968.  Elle y développe sa propre technique de danse africaine moderne, en combinant l'influence des danses qu'elle a héritées de sa grand-mère, une prêtresse Yoruba, avec sa connaissance de la danse traditionnelle africaine et occidentale.

Entre 1977 et 1982, elle est directrice artistique de Mudra Afrique (Dakar), avant de s'installer à Toulouse en 1985, où elle fonde avec son mari, Helmut Vogt, le Studio-École-Ballet-Théâtre du 3è Monde. En 1995, elle retourne au Sénégal et crée un centre international d'enseignement des danses africaines traditionnelles et contemporaines, l'École des Sables.

En 1998, elle a créé sa propre compagnie de danse, Jant-Bi, dont les productions comprennant Les écailles de la mémoire (2008), une collaboration avec Urban Bush Women, et Fagaala, basé sur le génocide au Rwanda et lauréat d'un Bessie Award (2007). 

Parmi les autres œuvres marquantes d'Acogny, citons Sahel (1987), YE'OU (1988 - lauréat du London Contemporary Dance and Performance Award 1991), Tchouraï (2001), Bintou Were - a Sahel Opera (2007), Songook Yaakaar (2010), Mon élue noire - Sacre no.2, chorégraphie Olivier Dubois, (2014), basé sur la musique originale du Sacre du printemps, lauréat d'un Bessie Award (2018) et À un endroit du début (2015).

Acogny est un émissaire respecté de la danse et de la culture africaine et continue de collaborer avec des écoles, des centres de danse et de donner des masterclasses dans le monde entier. En 2021, elle a remporté le Lion d'or de la Biennale de la danse à Venise.

Malou Airaudo

Malou Airaudo

Née à Marseille en 1948, Malou Airaudo commence à danser à l'âge de huit ans, à l'Opéra de Marseille. À dix-sept ans, elle entre au Ballet Russe de Monte-Carlo, où elle devient soliste auprès de Léonide Massine, avant de rejoindre Françoise Adret et son Ballet-Théâtre-Contemporain en 1968. 

Au début des années 1970, elle s'installe à New York pour travailler avec Paul Sanasardo et Manuel Alum, ce dernier chorégraphiant le solo Woman of a Mystic Body pour Airaudo. C'est là qu'elle rencontre pour la première fois Pina Bausch.

En 1973, elle est invitée par Pina Bausch à la rejoindre à Wuppertal, en Allemagne, où le directeur des théâtres de la ville, Arno Wüstenhöfer, vient de la nommer à la tête du Ballet Wuppertal, qu'elle rebaptise bientôt Tanztheater Wuppertal. Airaudo devient l'une des figures clés de l'ensemble, créant des rôles majeurs dans diverses productions, telles que Iphigenie auf Tauris, Orpheus und Eurydike, Café Müller et en dansant Le Sacre du printemps ainsi que de nombreuses autres pièces. 

Elle est également membre fondatrice de la compagnie de danse parisienne La Main, aux côtés de Jacques Patarozzi, Dominique Mercy, Helena Pikon et Dana Sapiro, et travaille avec la chorégraphe Carolyn Carlson au Teatrodanza La Fenice de Venise. De 1984 à 2018, elle a enseigné la danse à l'université des arts Folkwang d'Essen-Werden, et en 2012, elle est devenue directrice de l'Institut de danse contemporaine de l'université. 

Ses réalisations chorégraphiques comprennent Le Jardin des Souvenirs, Jane, Je Voudrais Tant, Schwarze Katze et If You Knew, créées à partir du milieu des années 90 pour des compagnies telles que le Folkwang Tanz Studio, le Ballet de Nancy, le Ballet de Genève, le Ballet du Nord et la Biennale de Venise. Au cours de la dernière décennie, elle a également travaillé avec le Pottporus Renegade Theatre en créant des œuvres avec des break-dancers comme Irgendwo et Verlorene Drachen.

Airaudo a également joué dans les films Talk To Me (2002, dir. Pedro Almodóvar) et Pina (2011, dir. Wim Wenders).

Interprètes - Le Sacre du printemps

Le sacre du Printemps © Maarten Vanden Abeele.


Rodolphe Allui (Côte d’Ivoire), Sahadatou Ami Touré (Bénin), Anique Ayiboe (Togo), D’Aquin Evrard Élisée Bekoin (Côte d’Ivoire), Gloria Ugwarelojo Biachi (Nigeria), Khadija Cisse (Sénégal), Sonia Zandile Constable (Afrique du Sud), Rokhaya Coulibaly (Sénégal), Inas Dasylva (Sénégal), Astou Diop TOUSA (Sénégal), Serge Arthur Dodo (Côte d’Ivoire), Franne Christie Dossou (Bénin), Estelle Foli (Togo), Aoufice Junior Gouri (Côte d’Ivoire), Lucény Kaabral (Cap-Vert), Zadi Landry Kipre (Côte d’Ivoire), Bazoumana Kouyaté (Mali), Profit Lucky (Nigeria), Vuyo Mahashe (Afrique du Sud), Baracar Mané (Sénégal), Vasco Pedro Mirine (Mozambique), Stêphanie Mwamba (République démocratique du Congo), Florent Nikiema (Burkina Faso), Shelly Ohene-Nyako (Ghana/Suisse), Brian Otieno Oloo (Kenya), Harivola Rakotondrasoa (Madagascar), Oliva Randrianasolo NANIE (Madagascar), Asanda Ruda (Afrique du Sud), Amy Collé Seck (Sénégal), Pacôme Landry Seka (Côte d’Ivoire), Gueassa Eva Sibi (Côte d’Ivoire), Carmelita Siwa (Bénin), Amadou Lamine Sow (Sénégal), Didja Kady Tiemanta (Mali), Aziz Zoundi (Burkina Faso). 


Portraits 
Pina Bausch © Wilfried Krüger.
Germaine Acogny © Association Jant-Bi.
Malou Airaudo © N. N.
Groupe d'interprètes
Maarten Vanden Abeele. © Pina Bausch Foundation.

Silvia Gribaudi Performing Arts-Graces © Fabio Sau. Interprètes Matteo Marchesi, Silvia Gribaudi, Siro Guglielmi, Andrea Rampazzo.


SILVIA GRIBAUDI PERFORMING ARTS

Graces
Silvia Gribaudi

11. 12. 13. 14. 15 oct, 2022, Théâtre Jean-Duceppe

Avec un humour espiègle, Silvia Gribaudi, chantre italienne du corps affranchi, s’interroge sur la beauté. Pulvérisant codes et stéréotypes, elle nous enchante dans un quatuor irrésistible, empreint d’autodérision. 


Hofesh Shechter Photo Clowns © Todd MacDonald. Interprètes Rachel Fallon, Natalia Gabrielczyk, Hannah Shepherd, Mickaël Frappat, Adam Khazhmuradov, Robinson Cassarino

 

HOFESH SHECHTER COMPANY

Double Murder
Clowns / The Fix
Hofesh Shechter

2. 3. 4. 5 nov 2022, Théâtre Maisonneuve

Après quatre passages à Danse Danse, Hofesh Shechter et ses 10 interprètes virtuoses nous reviennent avec Double Murder, un doublé contrasté, imprégné d’une énergie tribale et contagieuse, signe distinctif du chorégraphe.


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