Soudé par une présence physique empreinte d’intimité et de dynamisme, le Dietrich Group bouscule les attentes et les perceptions du public concernant l’interaction des médiums dans les arts de la scène en répondant au désir de pousser la danse « moderne » vers l’univers de l’art contemporain. Sous la direction artistique de l’artiste visuel et chorégraphe D.A. Hoskins, la compagnie favorise les collaborations entre perses disciplines artistiques. Son objectif est de créer « un expressionnisme sensoriel » au sein des arts de la scène pour ainsi susciter une expérience théâtrale vitale.
Créée en 2012, THE LAND OF FUCK (a fable) est une œuvre chorégraphique conceptuelle qui cherche à explorer dans une forme théâtrale le changement d’attitude actuel devant le mot « fuck ». Elle joue sur les connotations de ce petit mot et leur évolution au fil du temps, soit d’un terme sévèrement censuré jusqu’à l’acceptation actuelle de sa force expressive.
Ce projet conçu et chorégraphié par le directeur artistique du Dietrich Group, D.A. Hoskins, met en valeur les talents de Danielle Baskerville, Tyler Gledhill, Valerie Calam, Luke Garwood, Sebastian Mena, Andrew Bathory, Paul Charbonneau, Linnea Swan et Mariana Medellin-Meinke, soutenus par une bande sonore originale de Gilles Goyette.
« L’acte de ‘baiser’ résume l’humanité en son aspect le plus pur et le plus primitif, en son intimité, à la fois la plus élevée et la plus triviale. Ce mot et l’acte qu’il désigne divisent les générations, les sexes et provoquent diverses considérations morales. Bien sûr, c’est aussi un acte de création. Cette œuvre montre un éventail de l’humanité et des expériences sociales que suppose ce geste », écrit D.A. Hoskins.
En entrevue pour le site internet xtra.ca, il précisait : « Lorsque l’aspect commercial du secteur culturel me met en rogne, j’ai tendance à recourir à la provocation. Je me rappelle avoir lancé ce titre à la blague, un jour, pour une future pièce. Cela venait d’une frustration, mais, au moment des répétitions, les artistes ont tous cliqué sur son potentiel percutant. Cette suite de mots est vite devenue mon nouveau défi. »
« THE LAND OF FUCK déborde de l’intense rugosité des chants de gorge tirés de l’album Medulla de Björk et certaines scènes prennent aux tripes avec le panache de Matthew Barney. La scénographie et le style de plusieurs des vignettes m’ont aussi rappelé des œuvres des maîtres Federico Fellini et Ingmar Bergman. » (dobbernationloves.com)
Figure marquante de la scène alternative torontoise, l’extravagant D.A. Hoskins déballe, dans THE LAND OF FUCK (a fable), les images convenues ou totalement inattendues que peut susciter le mot « fuck ». Un joyeux et sulfureux alliage de danse, théâtre, musique et performance pour public averti.
D.A. Hoskins a une sainte horreur des cadres. Directeur artistique du Dietrich Group mais aussi et surtout chorégraphe indépendant, il critique souvent le conformisme qui, selon lui, sévit tant dans la création que dans la formation en danse contemporaine. Trouvant dans l’interdisciplinarité un excellent moyen de ne pas se cantonner à cet univers, il multiplie depuis ses tout premiers débuts les collaborations avec t...
En savoir plus sur D.A. HoskinsCréé en 2008 dans le but d’accroître le potentiel expressif de la danse par les échanges, les collaborations et le dialogue, le Dietrich Group est composé, depuis, d’un noyau d’artistes pers. Dans le cours de ses activités, il s’inspire d’un large éventail de disciplines artistiques tout en se concentrant sur la force et le pouvoir de la danse sur scène. Le Dietrich Group s’intéresse à des réalités particulière...
En savoir plus sur The Dietrich GroupConcept, création et chorégraphie D.A. Hoskins. Artiste associée Danielle Baskerville. Danseurs Danielle Baskerville, Andrew Bathory, Valerie Calam, Paul Charbonneau, Tyler Gledhill, Robert Kingsbury, Mariana Medellin-Meinke, Fabien Piché, Linnea Swan. Musique Gilles Goyette. Lumières Simon Rossiter. Directrice technique Laura Cournoyea. Consultant scénique Alex Vass. Directeur de production Oz Weaver.
